I. INTRODUCTION
A. Caractéristiques de l’établissement et son environnement
L’Athénée Royal de Jette est un établissement de taille moyenne (+/- 670 élèves) ; il est le seul établissement secondaire officiel sur le territoire de la commune de Jette. Il dispense uniquement l’enseignement secondaire général. Ses bâtiments sont réunis sur une seule implantation.
La population des élèves fréquentant l’établissement se caractérise par une enrichissante diversité sociale et culturelle.
B. Principes généraux
Quelles sont les valeurs de référence essentielles que nous mettons en oeuvre pour aider nos élèves à devenir des citoyens responsables et cultivés?
Nous mettons en exergue :
- le respect de soi et des autres dans leurs différences, s’inspirant de l’esprit de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
- l’apprentissage progressif de l’autonomie
- le refus constant de toute violence par la revalorisation de l’écoute et du dialogue
- le respect de règles comme la ponctualité, une tenue vestimentaire correcte
- le développement du goût de l’effort face à l’apprentissage associé à une stimulation de la curiosité de l’esprit et à un désir permanent de recherche.
- la connaissance et une maîtrise toujours plus perfectionnée de la langue française.
Remarque : il faut veiller, d’une part, à ne pas imposer mais à donner l’envie et, d’autre part, à confronter notre projet aux remarques et aux critiques des élèves.
Comment partager ces idées avec nos élèves?
Pour faire passer nos idées parmi nos élèves, il est indispensable de développer et de soigner la qualité de la communication entre les différents rouages de l’école (enseignants, éducateurs, élèves, parents, PMS, personnel ouvrier, Amicale).
Cela peut se faire au travers de la mise en place de panneaux d’affichage, de réunions interdisciplinaires, d’un journal des élèves, de la définition du rôle de chacun des membres de la communauté éducative.
II. CONCRÉTISATION DU PROJET PÉDAGOGIQUE
Rythmes scolaires
- Au niveau du premier et du second degré, tous les efforts porteront sur la confection d’horaires adaptés, évitant notamment les 9es heures.
- En deuxième année commune, il faut envisager l’organisation des cours artistiques par semestre.
Animations culturelles
Par diverses activités culturelles, l’athénée est ouvert sur le monde ; il est aussi un lieu où les activités attractives stimulent le travail des élèves.
Ainsi développons-nous ou tenterons-nous de développer :
- les visites de musées
- les voyages culturels en Belgique et à l’étranger
- les échanges linguistiques
- l’assistance à des séances de théâtre et de cinéma
- les représentations des Jeunesses Musicales
- les clubs de sciences, de théâtre et d’informatique
- la participation à «l’expo-sciences» et son organisation
- la participation à différents concours
Education à la citoyenneté
Cette éducation se fera au travers de :
- l’organisation de l’élection des délégués de classe selon une procédure suivant d’aussi près que possible le modus operandi des élections politiques.
- l’institution de réunions de classe et d’un conseil de délégués (pour les deuxième et troisième degrés), dans le but d’encourager la participation des élèves à la vie de leur école. Il ne s’agit pas seulement de résoudre des conflits mais aussi de veiller à maintenir et à développer la qualité de la vie et celle du travail dans chaque classe et dans l’établissement.
- l’organisation de la formation des délégués de classe. Celle-ci a pour objectif de rendre les élèves plus capables d’écouter les autres, de tenir compte de leurs avis, de se forger une opinion personnelle, de formuler leurs idées, d’argumenter, de négocier, de prendre la parole devant un groupe, etc… Une dizaine d’adultes-aidants (professeurs et éducatrices volontaires) sont chargés d’accompagner les délégués dans l’apprentissage de leur responsabilité. Ils devraient pouvoir bénéficier, eux aussi, d’une formation à cette fonction particulière.
Education aux médias
Nous projetons de mener à bien cette éducation au travers :
- d’un journal de l’A.R.Jette dans le but de matérialiser, via un support didactique, ludique et consensuel, un reflet du vécu de notre établissement scolaire.
- outil de reliance, il permettrait la valorisation des productions écrites, orales, graphiques des élèves par la promotion de la culture de l’écrit,
- outil de socialisation, il transmettrait à d’autres ce qui a été appris.
- de l’utilisation de l’internet
Education à la santé
Cette éducation se fait au travers :
- d’une collaboration active avec le centre PMS
- Nous projetons d’organiser des séances d’information sur le Sida et les assuétudes
- un partenariat avec une cellule de planning familial
Education à l’environnement
Cette éducation se fait, en partie, et se fera au travers :
- d’activités écologiques
- de l’entretien d’un biotope dans la cours de l’école
- de la collecte des piles usagées
- de l’installation dans tous les locaux, dans la cour de récréation ainsi que sous le préau et dans le réfectoire, de poubelles réservées au papier d’une part, aux canettes d’autre part, et de poubelles générales. Une première information visera à inciter les élèves et l’ensemble du personnel à trier les déchets.
- de la sensibilisation de la communauté scolaire à l’utilité d’une « campagne propreté ».
- des actions du corps professoral pour appuyer cette campagne, telles que l’organisation d’une visite au centre de tri avec les élèves qui se montreront concernés et qui prendront une part active à cette campagne.
- du passage, à l’Athénée, d’animateurs de Bruxelles-Propreté, essentiellement dans les classes du premier degré, afin d’inciter toute la communauté scolaire au respect de l’environnement et de la sensibiliser aux problèmes qui s’y rattachent.
Promotion des activités sportives
Cette promotion se fait au travers de :
- de l’organisation de tournois de mini-foot et de volley-ball
- de séances de patinage et de natation
- de la fréquentation de clubs sportifs pour la pratique de l’escalade, du squash, du badminton…
- de l’organisation de journées sportives pourtous les élèves de l’établissement
A. Démarches mises en oeuvre pour amener nos élèves à la réussite
Afin de permettre à tous les élèves de maîtriser les compétences exigées dans chaque discipline en fin d’année scolaire, une attention toute particulière est portée aux actions pouvant amener nos élèves à la réussite. Pour ce faire :
- au premier degré, l’établissement organise systématiquement des cours de remédiations en français, mathématique et néerlandais
- au deuxième degré, les élèves ont la possibilité de suivre des remédiations en mathématique, français, néerlandais et anglais
- au troisième degré, le partenariat avec l’ULB et la Cellule Tutorat permet à tous les élèves d’avoir des remédiations organisées dans les branches de leur choix et assurées par des étudiants de dernière licence ou des doctorants.
Tout au long de l’année, les professeurs veillent à l’acquisition par les élèves des savoirs, savoir-faire et savoir-être qui leur permettront de résoudre les tâches problèmes proposées et ce, grâce aux compétences disciplinaires et transversales. Cette maîtrise des compétences vise à faire de chaque élève un citoyen autonome, actif et responsable, prêt à répondre aux exigences et défis de notre société.
B. Apprentissage de l’effort
L’élève doit être acteur de son apprentissage. Pour l’y aider, on veille à une juste progression de l’effort demandé ; il sera réparti sur les trois degrés. Il aura comme aboutissement l’autonomie de l’élève et l’acquisition par celui-ci des compétences terminales.
Au premier degré
Le premier degré se caractérise par la mise en place des savoir-faire et la sensibilisation au travail.
Au deuxième degré
Le deuxième degré est axé sur «apprendre à apprendre» et une participation de l’élève à son propre apprentissage.
Au troisième degré
Le troisième degré finalise l’action de l’athénée par la responsabilisation de l’élève et son accès à l’autonomie (capacité à se gérer et à organiser son apprentissage)
Tout ce qui précède est acquis au travers d’une atmosphère sereine et cordiale qui incite l’élève à faire part de ses difficultés pour qu’on puisse l’aider à y remédier par un soutien individuel. Pour ce faire, toutes les ressources de la pédagogie et des techniques actuelles sont mises à sa disposition : cyberclasse et médiathèque-bibliothèque avec ordinateurs, où il trouvera : dictionnaires, encyclopédies, livres, revues, logiciels pédagogiques et de remédiation.
Ceci est complété par l’utilisation, à certains cours, du support informatique en classe.
C. Modalités d’organisation du premier degré en trois ans
Pour les élèves de première année :
Sur avis du conseil de guidance, les élèves sont orientés, si nécessaire, vers une année complémentaire. Des cours de renforcement et un suivi adapté pour combler les lacunes constatées leur sont proposés.
Pour les élèves de deuxième année :
Sur avis du conseil de guidance, les élèves sont orientés, si nécessaire, vers une année complémentaire (pour autant qu’ils n’aient pas usé de cette possibilité antérieurement).
Après acquisition des compétences nécessaires, ils pourront poursuivre leurs études en troisième année.
D. Mesures prises pour assurer la continuité d’un niveau scolaire à l’autre, ainsi que pour favoriser une orientation adéquate des élèves.
Deux jours, en début d’année scolaire, sont consacrés à l’accueil des élèves de première année.
Il s’agit de les familiariser avec les modes de fonctionnement spécifiques à l’athénée (à savoir: localisation, règlement, horaire et contenu des cours) et de rencontrer les professeurs et leurs nouveaux condisciples.
Pour l’orientation et les choix d’options, les élèves et leurs parents reçoivent les informations et les conseils utiles via les professeurs et le centre PMS..
Les élèves de sixième année, en plus des conseils de leurs titulaires de cours, sont informés des journées « Portes Ouvertes » des Universités et des Ecoles Supérieures ainsi que des différents salons (par exemple, le SIEP) organisés pour les étudiants. Toute la documentation fournie par les Universités et les Écoles Supérieures est mise à leur disposition.
Le centre P.M.S. donne des conseils d’orientation à tout élève qui en fait la demande.
E. Politique de formation continue du personnel.
Pour assurer une mise en application toujours plus efficace du projet tel que présenté ci-dessus, les professeurs ont la possibilité de suivre des formations continues propres à favoriser l’efficacité de leur travail. Ces formations touchent aux domaines les plus divers, des technologies nouvelles de communication à la pédagogie en passant par les matières propres à leur enseignement et à la psychologie.
F. Conclusion
L’enseignement général forme essentiellement des élèves qui se destinent à poursuivre des études supérieures. Notre objectif est donc de leur enseigner les connaissances et surtout les compétences dont ils auront besoin. Nous essayons de leur communiquer un esprit de rigueur et un sens des responsabilités qui leur seront indispensables dans leur vie d’adulte. Une atmosphère sereine et conviviale acquise par le respect de chacun et le dialogue ainsi qu’un cadre de vie agréable sont également des éléments essentiels du projet pédagogique de l’Athénée de Jette. L’école doit être un partenaire qui aide l’élève à trouver sa place dans la société.
1. Préambule: une condition sine qua non.
L’idée avait déjà germé dans l’esprit de plusieurs professeurs, les voyant chaque année attristés de ne pouvoir la concrétiser. Car toute l’énergie à déployer et le temps nécessaire à cet ambitieux projet ont peut‑être d’emblée découragé même les plus motivés. Si un journal de l’envergure d’une classe peut se façonner à l’initiative d’un professeur, il en va tout autrement à l’échelle de l’école toute entière. Car c’est bien là sa vocation.
Ce projet requiert, dans son essence même, la synergie d’un grand nombre d’acteurs professeurs, personnels administratif et (pourquoi pas) ouvrier, élèves ‑ qui collaboreront efficacement (outrepassant les clivages personnels) et d’une manière durable (afin que le projet ne s’essouffle pas). Il nous paraît donc indispensable de sonder, avant la fin de cette année scolaire, la motivation de nos collègues. Car si une grande partie d’entre eux se montrent d’ores et déjà enthousiasmés, il importe qu’ils prennent conscience de l’enjeu et de la responsabilité que leur participation implique. En conclusion, il nous paraît opportun de mesurer leur engagement, à la lumière de ces précisions.
Nous proposons donc de faire paraître, dans le cahier de Communications, un avis de réunion d’information (le nombre de présences sera déjà indicateur), au cours de laquelle nous dessinerons les contours du projet et nous « prendrons la température ».
2. Quelle sera la vocation du Journal ?
Nous insistons sur le fait que le futur Journal balaie la vie de l’ensemble de l’école, qu’il soit ressenti comme appartenant à tous (et ne soit pas l’apanage de quelques professeurs de français ‑ Voir « Exemples de contenus »), que tous les élèves et les membres de la communauté éducative puissent s’y exprimer, qu’il soit perçu comme un outil de « reliance », un trait d’union entre toutes les facettes de la vie à l’ARJ.
Par exemple, nous imaginons un professeur organisant la visite d’un musée qui a le « réflexe » Journal et en profite pour y mener un reportage de terrain, qu’un collègue d’histoire prépare avec sa classe un article explicatif, qu’un autre élabore un jeu de questions réponses, qu’un autre encore le corrige (une autre manière d’aborder des règles grammaticales), et qu’enfin le dossier soit mis en page par la classe d’informatique !
3. Exemples de contenus.
Valorisation des productions écrites (rédactions, dissertations, traductions, etc.), orales (compte rendu d’une élocution, etc.) ou graphiques (dessins, photos, BD, etc.) ,Écho interne : communication d’une manifestation, du résultat d’un concours, avis de matchs, précision d’un point du R.O.I. ou des notions de bon sens, menu de la cantine,
‑ Rubrique « Le mot du Préfet » ,
‑ Textes en langue(s) étrangère(s)
‑ Compte rendu d’une activité pédagogique
‑ Explication d’une découverte ou d’une expérimentation scientifique;
‑ Jeux, concours
‑ Etc.
4. Quels avantages ? (liste non exhaustive ... )
La valorisation des productions des élèves attise leur motivation. Il est clair qu’on est plus soucieux de bien faire quand on sait qu’on sera lu par des centaines de personnes !
Ensuite, cet instrument promeut la culture de l’écrit. Une manière originale de battre en brèche la regrettable désaffection des structures narratives, de la rigueur orthographique, etc.
Le Journal incarne aussi un outil de socialisation puisque son ambition est de transmettre à d’autres ce qu’on a appris, et vice‑versa.
Autre avantage: il induit le travail en équipe. Et ce, pas seulement entre élèves, mais aussi de la part des professeurs et des autres participants.
Les aspects techniques du Journal nécessitent l’engagement de diverses disciplines. On imagine ainsi le calcul de son coût et de son prix de revient au cours de mathématiques, son graphisme et sa mise en page au cours d’informatique, etc.
L’édition d’un tel document implique en outre un nécessaire perfectionnisme et un esprit de rigueur. Les élèves seront incités à bien faire (alors que les productions de classe sont malheureusement parfois gangrenées de négligences).
Enfin, le Journal éduque aux médias : on ne peut rédiger un journal que lorsque l’on a compris comment il est élaboré (comparaison à d’autres journaux), comment il doit être lu (analyse de la structure : à quoi sert un titre, des paragraphes, … ), etc.
5. Comment faire ?
Nous pensons à la création d’un « Comité de rédaction », et ce dès septembre prochain. Il s’agit de l’organe qui se réunira périodiquement (1 / mois ?) en « Réunion de rédaction » afin de discuter, entre autres, du choix des sujets de la prochaine édition ainsi que des « angles » pour les traiter.
Il compterait 10 membres (nombre au‑delà duquel les discussions semblent difficiles) et serait composé : de 4 « adultes » 1 professeur d’Informatique (sa présence est indispensable pour éclairer le Comité, notamment, des possibilités de mise en page, de 3 professeurs de Français (1 / degré) ? et pourquoi pas un éducateur, en tout cas pas nécessairement un professeur,
Remarque : En cas de difficulté(s) de sélection, la décision finale appartiendrait au chef d’établissement., de 6 élèves.
Après en avoir longuement discuté, il ne nous semble pas nécessaire qu’ils émergent du Conseil des délégués, au risque de créer des « délégués du Conseil des délégués ». Par contre, il est évident que le Conseil des délégués utilisera le Journal en tant qu’outil de communication
Comment les sélectionner ?
Une fois les « adultes » désignés, le groupe élabore un écrit complet, détaillant l’ambition du Journal, et insistant sur les contraintes qu’il implique. Communication est faite (oralement) aux élèves, invitant ceux qui sont intéressés à retirer au Secrétariat une copie du document.
Toujours en septembre (il n’y a pas de temps à perdre… ), les candidats se présentent devant la partie « adulte » du Comité, Ils y exposent leurs motivations, au cours d’une réunion informelle (présentée déjà comme une véritable « Réunion de rédaction » où l’on discute tous ensemble, en défendant son point de vue). Il nous paraît important que cette réunion, même si elle a une vocation sélective, ne soit pas perçue comme un examen, perspective impressionnante qui découragerait les plus timides. Raison pour laquelle nous avons opté pour une candidature orale, et non une lettre de motivation écrite. Nous ne voulons pas non plus écarter ceux qui sont moins confiants dans leur orthographe. Siéger dans le Comité fait plutôt appel à des notions d’esprit critique, d’originalité, de vivacité, etc. Enfin, les réunions de sélection ne devraient pas inviter trop de candidats à la fois (risque de lassitude), quitte à en organiser plusieurs.
Remarque : Le choix des élèves s’opérerait par le vote des « adultes ». Nous pensons que la discussion et le consensus doivent être la règle. Cela dit, si vraiment aucune conciliation ne s’avère possible, il appartiendrait au chef d’établissement de trancher.
6. Postes à pourvoir ?
Le Comité serait chapeauté par un Rédacteur en chef (professeur). Nous insistons pour que son rôle ne soit celui d’un décideur investi du pouvoir du dernier mot. Cela dit, à la perspective de discussions, par exemple, sur des propositions de sujets plus « délicats », il nous semble opportun qu’une personne tranche finalement. Rappelons encore une fois que c’est le vote et la voie du consensus qui doivent être privilégiés.
Le Rédacteur en chef serait assisté d’un Rédacteur en chef adjoint (élève), qui donnerait plus formellement un coup de projecteur « élèves » sur les discussions.
Un Secrétaire de rédaction (élève) serait chargé de la « logistique » : c’est lui qui devrait veiller à comptabiliser l’espace disponible, à noter les sujets et les journalistes en ayant la charge, les dates de remise des textes. C’est aussi lui qui a la responsabilité de la « date line », à savoir de rappeler à chacun les délais et veiller à ce que les textes arrivent à temps.
Un Correcteur devrait enfin relire les textes dans leur dernière mouture (après que les professeurs de Français s’en soient chargés). Il se peut en effet que des fautes subsistent ou, ayant une vue plus globale d’un dossier, qu’il s’aperçoive d’incohérences ou de redites et qu’il renvoie le texte pour modification, avec des indications.
Attention : nous préconisons que chaque journaliste rende son texte sur support informatique. D’abord pour éviter une surcharge de travail pour les membres du Comité. Ensuite, pour que les journalistes eux‑mêmes perfectionnent le maniement de l’outil informatique, par exemple en résumant ou en étoffant un texte en fonction de la taille demandée (éventuellement en se rendant, pour ce faire, aux côtés d’un professeur d’Informatique).
Ces suggestions ne sont évidemment qu’indicatives. Il appartient au Comité de rédaction lui-même d’en discuter. Et finalement, c’est à la lumière de l’expérience que les contours du Journal se dessineront avec plus de précision.
7. Élaboration d'une Charte.
Il nous semble très important que, dès sa mise en place, le Comité de rédaction élabore une Charte (le terme n’est pas défini). Un document qui rappellerait les obligations légales inhérentes à toute publication (pas de diffamation ni de calomnie, respect de la vie privée, etc.), ainsi que les valeurs que notre école défend et dont il se fait le relais.
8. Périodicité.
La première édition devrait paraître à la fin de la première période, soit à la fin du mois de novembre. Pour le reste, il nous semble que c’est fort de cette expérience que le Comité de rédaction décidera lui‑même de sa « vitesse de croisière ».
9. Coût.
Un Journal payant semble fondamental. Cette contre‑partie financière, outre les frais qu’elle couvre, confère une valeur symbolique au travail fourni. Évidemment, il doit rester très abordable pour nos élèves (0,50 € ?). A cette fin, une participation de l’Amicale pourrait s’avérer très profitable…
10. Exigences.
Après discussion et vote (3 contre 2 !), il nous apparaît qu’il ne convient pas, en tout cas dans un premier temps, de demander à ce que des heures N.T.P.P. y soient spécifiquement attribuées. Les uns estimaient que cette contre‑partie se mérite largement, au vu de toute l’énergie que cette implication nécessite. Et même si ces heures ne couvrent pas (loin de là) tout le temps consacré, il s’agit davantage d’une reconnaissance symbolique de leur travail.
Mais les autres appréhendent les conséquences néfastes, à savoir la candidature de personnes uniquement « appâtées » par cette perspective, et pas vraiment motivées par le Journal. De plus, la concurrence de ceux qui sont « payés pour ça » pourrait, craint‑on, freiner l’enthousiasme de ceux qui ne le sont pas…
Cela dit, nous pensons que cette position ne doit pas faire figure de précédent. Et que c’est à la lumière du travail de l’année à venir qu’une décision devrait finalement être prise.
11. Applications.
Notre Journal est promis à bien d’autres applications. Comme sa mise en ligne sur le site de l’ARJ ou du Ministère de l’Enseignement. Ainsi, des liens « Donnez‑nous votre avis » ou « Écrivez ‑nous » permettraient aux élèves d’autres écoles de correspondre avec nous, de réagir à un article, de comparer avec leur univers, etc.
Dégageant ainsi de belles perspectives encore…